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Another day in the trash of the world

Il est 3h38, cela fait 8 mois que je suis sans emploi, ayant employé principalement mon temps à : 

- regarder des séries policières américaines

- dormir

- lire (un peu)

- faire de la musique (beaucoup ces dernières semaines)

- écrire mon roman (enfin, le premier chapitre) 

- faire le ménage, la lessive et des cookies (quand je suis motivée)

- réfléchir (constamment)

- pester contre tout (tout le temps)

- faire un bilan de compétence, financé par Paul Job

- rechercher sans motivation un emploi dans le conseil (sans motivation, oui, c'est important de le souligner)

- aller faire des devis pour un traitement d'orthodontie (c'est important aussi, parce que la somme est astronomique et équivaut à une année d'école de commerce, important donc)

 

Bref, autant dire que résumer ma vie en 11 bullet points s'avère être un exercice d'une facilité déprimante.

Aujourd'hui aurait du être une belle journée, car tous les ans, je fais en sorte qu'elle le soit et elle l'a toujours été. J'ai toujours été heureuse de fêter mon anniversaire. Vieillir ne me fait pas peur, pas encore, car je crois que je n'en ai pas encore conscience, vraiment. Mourir, oui. C'est peut être dans l'ordre des choses de sentir ces étapes : je me souviens encore de l'excitation de devenir adulte, encore toute fraiche. Je ne saurais dire quand exactement, mais je commence à sentir que je suis vulnérable face à la mort (enfin, à la vie). Mais cela n'a jamais entaché mon enthousiasme d'incrémenter mon âge. Aujourd'hui, j'ai eu de beaux cadeaux, 2 belles cartes et la carte. Celle qui m'a transpercé le coeur et qui m'a fait remonté tous ces mauvais souvenirs que je gardais malgré moi. Celle qui me rappelle que la méchanceté vient souvent des gens qui se sont montrés beaucoup trop amicaux au premier abord, ces gens qui vous donneraient tout dès les premières rencontres, ces gens qui vous aiment déjà sans vraiment se connaître, ces gens qui se confient, qui parlent, qui disent à quel point ils veulent votre bien, être votre ami, votre famille

L'exercice du jour consistera donc à ne pas laisser ces gens et cette carte mal intentionnés me gâcher cette journée. Difficile. Très difficile. 

 

Pour revenir au sujet des précédentes notes de ce blog en friche, mon roman est au point mort. L'enregistrement de mes chansons y est pour quelque chose. Le manque d'inspiration également. Comme dans ma vie, je pars dans tous les sens et emprunte tous les chemins, en y faisant quelques mètres, mais pas plus. C'est aussi surement parce que j'ai envie de tout dire. Et puis parce que je bois moins. J'ai commencé à écrire à la première personne, puis j'ai tout réécrit à la troisième personne. Ce qui est pour moi plus complexe. 

 

4h18. Il est temps de ne pas passer plus de temps sur cette note. Cette journée, je la passerais à faire mon nanoblock Rilakkuma, à peindre mon panda et à commencer à lire "le chant pour les nuls" (oui, j'en fais partie). 

Le comité des pandas vieux, au chomdu vous salue bien d'en bas d'ici, avec Atom Heart Mother comme hymne, en musique de foreground (que Pink Floyd ne sera jamais une musique de fond, cqfd).  

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